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Commissioner Dalli admits EU food safety regime must change

- Conference hears shocking evidence that key herbicide linked to deformities in unborn children
- Carrefour Group among major retailers vowing to maintain non-GMO policy
- Minister declares Brussels a GMO-free region

Press release in French below

Brussels, 16 September 2010 - Europe's health and consumer affairs commissioner John Dalli endured a barrage of criticism from delegates at a GMO-Free Regions conference in Brussels today (Thurs).

Dalli rehearsed a Commission proposal to give member states new rights to ban GMO cultivation, but admitted to delegates that the European Food Safety Authority (EFSA) needed to be reformed.

The Commissioner was responding to challenges from well-known farmer and vice chair of the European Parliaments' agricultural committee José Bové, who called for "draconian" reform of EFSA. One delegate called EFSA "a farce" of revolving doors and corporate control. Dalli said that as a non-scientist he was not able to judge the quality of EFSA’s work, but admitted that there was criticism of the agency in many areas and invited Bové and other NGOs to be part of the reform process.

He added the recent case of contamination involving the BASF GM potato Amadea in Sweden had strengthened his hand, reinforcing the need for better monitoring of GMOs throughout the production process.

Bové summed up the feeling among delegates: "Nobody should be forcing us to consume GMOs or destroy our farming for GMOs. It's a political choice which is why we are here today."

Wallonian agriculture minister Benoit Lutgen called for a quality based agricultural reform: "This is one of the reasons Wallonia is a member of the network of GMO-free regions," he explained.

Evelyn Huytebroeck, environment minister of the Region of Bruxelles announced to the conference that just today the regional government of the Capital of Europe had also taken the decision to become a GMO-Free Region.

The conference, held in the European Parliament building, brought together around 300 representatives from GMO-free regions, initiatives, farmers, environmental and consumers organizations of all EU member states and members of the European Parliament. The total number of GMO-free regions and municipalities with the EU has now exceeds 4,000 with the latest member being the Capital of Europe itself.

Commenting on Commissioner Dalli’s proposal to leave GMO cultivation decisions to the member states, Benedikt Haerlin, on behalf of the organizers, said: "We appreciate that the EU Commission finally seems to accept that GMOs cannot be forced on European citizens and farmers. However, Mr Dalli failed to address serious issues of health and environmental risks that need to be regulated at community level."

Leading Argentinean embryologist, Professor Andrés E. Carrasco of the University of Buenos Aires, presented shocking research findings linking the herbicide Roundup, used on about 70% of all GM crops, to facial deformities and neural defects among unborn human babies. Though the research was published in the August edition of Chemical Research in Toxicology, Professor Carrasco has faced physical threats when trying to present his work in South America.

Haerlin added: “The battle against GMOs is much more than a technology issue. It is about diverse ecological agriculture and rural development, driven by independent farmers and their quality products, rather than commodity-oriented global agri-industries. This is a turning point for the next reform of the Common Agricultural Policy.”

This approach was supported by representatives of major food and retail companies present, including Carrefour Group and EDEKA Nord. They vowed to maintain their non-GMO policy for products that must be labeled under the current EU legislation. Delegates reiterated long-standing demands for mandatory labeling of GMO-fed animal products. Voluntary labeling schemes for GMO-free meat, milk and eggs have increased their share in the market substantially, showing consumer demand for guaranteed transparency and choice.

Participants warned the Council and Parliament against any bargaining of health and environmental safety for national rights to ban GMOs, which de facto already exist. Instead, a moratorium on GMO approvals should be imposed at EU level until the Commission has rectified problems regarding risk assessment, strict seed purity laws and thorough consideration of socio-economic impacts on farmers and food producers.

Ends

For pictures from the conference, contact Volker Gehrmann on 0049 1570 3352070 or email This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.

Contacts:
Jack Hunter, Greenpeace press officer, +32 476 98 85 84
Helmut Weixler, press officer, Green Group in the European Parliament, +32 475 67 13 40
Sam Fleet, Friends of the Earth Press officer, +32 2 893 1012
Sevelina Todorova, Press officer IFOAM EU Group, +32 2 280 12 23
Benedikt Haerlin, Conference Secretariat +49 1739997555

See also the press area of the GMO-free regions website: www.gmo-free-regions.org/conference 2010/press.html

Le Commissaire Dalli face aux opposants européens OGM

- L'herbicide le plus utilisé engendre des déformations prénatales. Des preuves choquantes que sont présentées lors de la conférence.
- Le groupe Carrefour et d'autres chaînes de supermarché promet de maintenir une politique sans OGM
- La Ministre déclare Bruxelles, région sans OGM

Bruxelles, 16 Septembre 2010 -Le Commissaire européen à la santé et à protection des consommateurs, John Dalli a subi un déluge de critiques de la part des participants la Conférence des Régions sans OGM à Bruxelles aujourd'hui (jeudi).

Dalli a répété la proposition de la Commission de donner aux États membres de nouveaux pouvoirs pour interdire la culture d'OGM, mais il a admis devant les participants que l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a besoin d'être réformée.

Le commissaire a répondu aux attaques du célèbre agriculteur et vice-président de la Commission Agriculture du Parlement européen, le Député européen José Bové, qui a appelé à la réforme "draconienne" de l'EFSA. Un participant a qualifié l'EFSA de “farce” symptomatique de la culture des portes tournantes et du contrôle des entreprises. Dalli a déclaré qu'en tant que non scientifique, il n'était pas en mesure de juger la qualité du travail de l'EFSA, mais il a admis les critiques portées à l'agence dans de nombreux domaines, et a invité Bové et d'autres ONG à prendre part au processus de réforme.

Dalli a ajouté que la récente affaire de contamination impliquant la pomme de terre OGM Amadea en Suède l'avait renforcé dans sa volonté de mettre en place un meilleur suivi des OGM tout au long du processus de production.
José Bové a résumé le sentiment des participants: "Personne ne devrait nous contraindre à consommer des OGM ou à détruire notre agriculture pour les OGM. C'est un choix politique c'est pourquoi nous sommes ici aujourd'hui."

Le ministre wallon de l'agriculture Benoit Lutgen a appelé à une réforme de la qualité de l'agriculture: "C'est la raison pour laquelle la Wallonie est membre du réseau des régions sans OGM", a-t-il expliqué.

Evelyn Huytebroeck, ministre de l'environnement de la Région de Bruxelles a annoncé lors de la conférence, qu'aujourd'hui, le gouvernement régional de la capitale européenne a aussi pris la décision de devenir sans OGM.

La Conférence qui s'est tenue dans l'enceinte du Parlement européen, a rassemblé près de 300 représentants des régions, des initiatives, des agriculteurs, des organisations de protection de l'environnement et des consommateurs dans l'UE déclarées sans OGM et luttant contre les OGM, ainsi que des membres du Parlement européen. Plus de 4000 régions et municipalités dans l'Union sont maintenant déclarées sans OGM, et la dernière en date est la capitale de l'Europe.

Commentant la proposition du commissaire Dalli de laisser les Etats membres décider eux-même d'autoriser ou non la culture d'OGM, Benedikt Haerlin, au nom des organisateurs de la conférence, a déclaré: "Nous apprécions le fait que la Commission européenne semble enfin accepter que les OGM ne peuvent être imposés aux citoyens et aux agriculteurs européens. Toutefois, il a omis de régler le problème grave des risques sanitaires et environnementaux qui doivent être réglementés au niveau communautaire. "

Le professeur Andrés E. Carrasco a provoqué un choc. Cet embryologiste renommé de l'Université de Buenos Aires, a présenté les résultats de ses recherches, qui montrent la corrélation entre l'herbicide Roundup, utilisé sur environ 70% de toutes les cultures GM, et des malformations faciales et neuronales chez les foetus humains. Bien que les résultats de ses recherches aient été publiés dans l'édition d'août du Chemical Research in Toxicology, professeur Carrasco a fait face à des menaces physiques en essayant de présenter ses travaux en Amérique du Sud.

Haerlin a ajouté: "La bataille contre les OGM est beaucoup plus qu'une question de technologie. Il s'agit de la diversités des modes d'agricultures écologiques et de développements ruraux, qui ne pourront se faire sans des agriculteurs indépendants et des produits de qualité, plutôt que par des productions agro-industrielles globalisées. Il s'agit d'un tournant pour la prochaine réforme de la Politique Agricole Commune."

Cette approche a été appuyée par les représentants des principaux groupes de distribution alimentaires présents, incluant le Groupe Carrefour et EDEKA Nord. Ils ont promis de maintenir leur politique d'exclusion des OGM pour les produits qui doivent être étiquetés en vertu de la législation communautaire actuelle. Ces groupes ont réitéré leur demande de longue date pour l'étiquetage obligatoire des produits animaux nourris aux OGM. Néanmoins ils observent que les ventes de produits animaux (viande, lait et oeufs) sans OGM qu'ils labellisent volontairement ont augmenté sensiblement, montrant ainsi la demande des consommateurs pour une garantie de transparence et de choix.

Les participants ont mis en garde le Conseil et le Parlement contre tout marchandage sur la santé et l'environnement en autorisant les pays à interdire les OGM, autorisation, qui de facto, existe déjà. Au lieu de cela, un moratoire sur les autorisations d'OGM devrait être imposé jusqu'à ce que la Commission rectifie les problèmes concernant l'évaluation des risques, les lois sur la non contamination des semences et l'examen approfondi des impacts socio-économiques des OGM sur les agriculteurs et les transformateurs.

Fin